Baudry Stanislas

Biographie

Son Père est officier de santé.

Il fait ses premières études à NANTES, puis vient à PARIS faire des études de médecine Il entre ensuite dans l'armée comme médecin puis devient officier.

1814 Au mois de février, par un exploit il devient vite connu dans I ‘armée. A CHATEAUNEUF dans le LOIRET, sa troupe est attaquée par les cosaques, aidé par le 15me régiment de chasseurs il les repoussent en leur faisant subir de lourdes pertes. Le maire d'ORLEANS, Iui écrit pour le féliciter pour sa belle résistance et pour avoir protégé sa ville.

Après l'abdication de NAPOLEON, il envoie au ministre de la guerre le général DUPONT son adhésion au nouveau régime.

1815 Il reçoit la Légion D'honneur le 12 Mai, elle est annulée à la seconde Restauration comme tous les grades et décorations décernées durant l’interrègne. Rallié à NAPOLEON durant les cent-jours il avait été nommé directeur de la monnaie à NANTES, il est radié à la seconde Restauration.

Il est alors colonel en demi-solde.

1823 Il achète à NANTES dans le faubourg une ancienne minoterie qu'il transforme en établissement de bain grasse à la machine à vapeur qui lui donne de l'eau chaude. Son entreprise étant éloignée du centre-ville, il crée une organisation de transport par voiture. Le départ se faut du centre-ville aujourd'hui place du commerce, le prix du bain est inclus dans celui du transport.

Ses voitures ont seize places. Bientôt, il remarque que ses voitures sont plus occupées par les banlieusards que par les baigneurs. ll ferme son établissement de bain et se consacre au transport, le départ de sa première ligne se faisant devant une épicerie nommé « OMNES OMNIBUS »,omnibus devient le nom de sa société. Bientôt, il monte la même entreprise à BORDEAUX.

1827 Il obtient à PARIS du préfet de police, le droit de créer différentes lignes, sur les boulevards, sur les quais. ll aura bientôt cent voitures en circulation dans PARIS.

Elles préviennent de leur passage par un jeu de trompettes et s'arrêtent sur un signe des voyageurs fait au conducteur, il y a huit lignes omnibus la première étant MADELEINE-BASTILLE le prix est de 25 centimes. La circulation de ces grosse voitures n‘est pas toujours facile dans les rues étroites, HAUSSMAN n'est pas encore passé. Concurrence va bientôt paraitre :

DAMES BLANCHES, FAVORITES, ORLEANAISES, CITADINES, PARISIENNES, CAROLINES (en hommage à la duchesse de BERRY)

1829 L‘hivers est très rigoureux, les rues verglassées, le fourrage augmente, l'affaire devient déficitaire, il fait des économies en ne mettant plus que trois chevaux au lieu de quatre.

1830 Pour redresser ses affaires, il fait des spéculations malheureuses sur des terrains à PASSY.

Désespéré, il plonge dans le canal SAINT-MARTIN devant ses écuries en se tirant un coup de revolver dans la tête. Il laisse une lettre disant son tourment d'avoir ruiné sa famille et compromis celle des amis qui lui avaient fait confiance.

Pourtant sa société perdurera, seuls les moyens plus modernes y mettront un terme.

Référence

Dictionnaire de biographie d'AMAT

La vie PARISIENNE sous la Restauration H. d‘ALMERAS

La vie PARISIENNE à travers les âges D. BRELINGARD