Fabre Marie Jacques Joseph Vittorin

Biographie

Son Père Jacques-Philippe est avocat.

Il fait ses premières études à VALS.

Encore tout jeune, il est envoyé à LYON pour ses études supérieures.

1801 Il rédige son premier poème important, sur la paix et le dédicace puis Il fait parvenir à CHAPTAL alors ministre de l'intérieur, il ne saura jamais s'il a été reçu.

1804 Vient se fixer à PARIS ou GUIGUENE le prend sous sa protection et l'introduit dans le cercle littéraire et philosophique d‘AUTEUIL ou se retrouvent tous les beaux esprits de l'époque.

1805 Il participe au concours poétique annuel de l'académie FRANCAISE et est couronné derrière MILLEVOYE qui reçoit le premier prix. L'académie précise son regret de ne pouvoir décerner deux couronnes

1806 Il remporte le succès avec « discours sur les voyage ».

Il fait également une étude « l'influence de la lumière sur la destinée des Empires ».

1807 Il emporte le prix de l'académie du GARD pour son poème « la mort de HENRI IV ».

1808 Fait un éloge de Pierre CORNEILLE. Sous le pseudonyme de VICTOR, fait jouer une pièce BERANGER ou l'anneau de mariage.

1810 Fait un éloge de LA BRUYERE. A I'ATHENEE de PARIS, il succède à LA HARPE à la Chaire d'éloquence. Avec DELILLE, il refuse de célébrer le mariage de NAPOLEON.

1811 Les embellissements de PARIS sont couronnés par l'académie, c’est son sixième succès.

1812 Pour « la TASSE » il reçoit le prix d'odes des jeux floraux. Fait un éloge de MONTAIGNE.

Sollicité pour entrer à l'académie il refuse. Pourtant avec son dernier éloge, il vient de faire selon le cardinal MAURY une grande création oratoire, un chef d'œuvre selon GARAT.

1813 Bien qu'il est en son temps également refusé de célébrer la naissance du ROI de ROME, il est sollicité pour prononcer l‘éloge funèbre du Maréchal BESSIERES, accepte en raison du climat de l'époque.

Il précisa que rien ne devait être ajouté à son texte, celui-ci fut sn beau que le cœur des présents « palpita fortement ».

1817 Ecrit épitre sur l’indépendance de l'homme de lettres.

1823 Fait à I’ATHENEE un cours remarqué sur « les principes de la société civile ».

1824 Dirige avec VILLENAVE « la semaine » une gazette littéraire. Bien que déjà mal portant, il consacre l'essentiel de son temps à soigner son frère qui est jugé perdu par les médecins, il réussit mieux qu'eux et le sauvera.

Il fait publier deux fragments de fables poétiques « la tour d'églantine ».

1828 Malade depuis de nombreux mois, son travail se réduit.

1829 Fonde le journal « la tribune » qui à partir de 1830 va devenir l'expression des opinions républicaines modérées.

1831 Il meurt le 28 Mai épuisé par une longue maladie.

Référence

Dictionnaire de biographie FRANÇAISE d‘AMAT

Dictionnaire du XIX siècle LAROUSSE

Biographie universelle MICHAUD

Biographie des contemporains ARNAULT

Dictionnaire de biographies DESDBRY

Dictionnaire de biographies DANTES