Babois Margueritte Victoire

Biographie

Son Père Jean-Baptiste est commerçant à VERSAILLES. De ses premières années peu de choses sont connues.

1780 Elle se marie, union peu réussie.

1788 Elle se sépare de son mari.

1792 Elle perd sa fille unique âgée de cinq ans et confie sa peine au papier, écrivant de nombreux textes non publiés.

1805 Elle regroupe ce qu'elle a écrit et le traduit en vers. Grace à son Oncle le poète DUCIS son travail est publié dans la « la décade » sous le titre « Elégie maternelle ». Le poète LEBRUN trouve sa poésie délicate et recherchée et l'encourage à poursuivre.

Un critique célèbre à l'époque GEOFFROY constate « quand on pleure comme elle, on ne doit jamais sourire »

Néanmoins elle gagne une réputation flatteuse dans le monde littéraire. FONTANES grand maitre de I’université, l'écrivain GUIGUENE et Marie-Joseph CHENIER deviennent des proches.

1810 près de petites publications régulières, elle fait éditer un recueil « Elégies et poésies diverses », il est illustré de nombreuses vignettes," comporte une partie de sa correspondance avec DUCIS.

Il y a trois éditions successives de l'œuvre. Son travail, touche peu le milieu littéraire, mais est adopté par un large public.

1815 Elle est frappée par les malheurs de la FRANCE et écrit << Elégies nationales ». Elle va continuer à publier de nombreuses poésies dans des revues ,elles sont gracieuses et légères plaisent au public quelquefois moins au monde littéraire qui les trouve faciles.

1834 La montée du romantisme lui est peu compréhensible, elle l'attaque dans une longue épitre.

1839 Elle se proposait de faire un long travail pour analyser la vie, ses joies et ses souffrances, mais malade, elle meurt dans de grandes douleurs le 8 Mars ayant à peine commencé son travail.

Référence

LAROUSSE du XIX siècle

Dictionnaire de biographie FRANCAISE d‘AMAT

Dictionnaire de biographie DEZOBRY

Femmes auteurs