Delamalle Gaspard Gilbert

Biographie

Son Père Jean-Jacques est maitre chirurgien.

1774 Il est reçu avocat.

1779 son premier grand procès est celui où il défend la Comtesse d'EVRY, accusée d'adultère contre son mari accusé de subordination. La même année, il plaide pour le libraire LOTTIN que CARACCIOLI veut obliger à publier son ouvrage « lettres de GANNGANELLI ».

Ensuite ce sera le procès entre la marquise de MIRABEAU, mère du futur tribun et son Mari l'économiste se disant « l'ami des hommes » qui usait de son crédit que pour obtenir des lettres de cachet contre son fils et contre sa femme.

Ces procès lui font une grande réputation. Son instruction profonde et variée, sa logique pressante, son débit, ses gestes animés, vont de pair avec une éloquence qui se plie aux sujets les plus variés. Il est désormais classé dans les maitres du barreau.

1780 Il écrit « Eloge de SUGER moine de SAINT-DENIS ». Cette année-là, il défend l'abbé BAUDIN docteur en SORBONNE. Principal du collège LEMOINE qui affirme que l'abbé SABATIER n'est pas l'auteur de « trois siècles de littérature FRANÇAISE ».

1792 Etant classé avocat Royaliste, il juge prudent de se faire oublier et se retire dans sa maison à GARCHES.

1793 Il est arrêté le 17 Septembre sur ordre du comité de sureté générale, comme aristocrate ayant tiré sur le peuple le 10 Aout.

1794 Pas encore jugé, il est libéré après le 9 Thermidor le 28 Juillet. Mais il est ruiné.

Il écrit « l'enterrement de ma Mère ».

1797 Il reprend son métier.

1800 Ecrit « Considération sur le projet de faire juger les procès dans des tribunaux civils »

1806 Il prononce l'éloge de TRONCHET au lycée CHARLEMAGNE le 14 Avril devant CAMBACERES et plusieurs ministres. Il se montra supérieur à son sujet et reçu autant d'éloges qu'il en avait donnés lui-même.

Il devient conseiller à vie de l'université Impériale.

1807 NAPOLEON le nomme au conseil de discipline et d'enseignement de l'école de droit de PARIS.

Il est élu candidat au corps législatif par la SEINE, mais ne siégera jamais ;

1808 Conseiller de l'université le 6 Septembre.

1809 Il défend le docteur BAUDELOQUE qui est calomnié par un confrère après une opération malheureuse.

1811 Conseiller d'état le 2 Juillet à la section législation. Chevalier de l'Empire le 25 Juillet.

1813 NAPOLEON ordonne l'arrestation des prêtres qui veulent se marier. Il se prononce conformément à la loi qui selon lui permet le mariage de quiconque même s’il est engagé dans les ordres.

1814 Il se prononce pour la déchéance de NAPOLEON et le retour des BOURBONS.

1815 Conseiller au conseil Royal de l'instruction publique le 17 Février. Durant les cent-jours en cette qualité, il prête serment à NAPOLEON.

1816 Il retrouve le conseil d'état le 1 Janvier.

Ecrit « Essais d'institutions oratoires à l‘usage de ceux qui se destinent au barreau ».

1817 Ecrit « de la filiation et de la paternité légitime »

1823 Au conseil d'état, il est vice-président du comité de la marine.

1827 Fait paraître « Plaidoyer et œuvres diverses ».

1830 Conseiller d'état honoraire.

1834 A sa mort l'ordre des avocats fait célébrer en son honneur un service funèbre, maitre PARQUIN bâtonnier de PARIS et Frère du célèbre mémorialiste le commandant PARQUIN fait son éloge.

Dans la même tombe se trouvent :

Son fils ainé Jean-François auditeur au conseil d‘état en 1807.

Commissaire général de police à LIVOURNE en 1810.

Préfet des PYRENEES-ORIENTALES en 1810 mort au retour d‘une mission en BELGIQUE en 1815.

Son fils cadet Charles Victor procureur a la cour d‘appel mort en 1823.

Référence

Dictionnaire de biographie FRANÇAISE d‘AMAT

Dictionnaire des membres du conseil d'état DRAGO/IMBERT/TULARD

Armorial du 1er Empire A. REVEREND

Dictionnaire de la Révolution ROBINET

Dictionnaire de biographie universelle MICHAUD

Biographie des contemporains ARNAULT