Dillon Fanny

Biographie

Son Père le général Arthur DILLON Irlandais d'origine est au service de la FRANCE. II sera guillotiné le 13 Avril 1794. Par sa Mère Laure de GIRARDIN, elle est cousine éloignée de l'Impératrice Joséphine.

Elevée en ANGLETERRE, elle parle parfaitement ANGLAIS.

1805 Elle est introduite à la cour, comme d'autres parentes de l'Impératrice JOSEPHINE.

1808 Le 16 Septembre, elle épouse le général BERTRAND qui l'allait en secret. C'est l'Empereur qui a décidé le mariage. ll précise qu'il se passera à la chapelle du château de SANT-LEU, disant « Il se pourrait bien que j'y soit présent. Cela incite la Reine Hortense et Louis BONAPARTE a veillé à la bonne organisation de la cérémonie ».

Ce sera un couple des plus heureux ; Le 21 Septembre BERTRAND devient comte.

Lorsqu'ils sont éloignés, ils s'écrivent tous les jours. Elle use de ruses pour le rejoindre lorsqu'il est en campagne.

1810 Le prince EUGENE est le parrain de leur fille Hortense.

Ils auront six enfants vivants, elle fera de nombreuses fausses couches et plusieurs de leurs enfants mourrons jeunes.

1811 Elle accompagne le général BERTRAND qui vient d’être nommé gouverneur des provinces ILLYRIENNES.IIS arrivent à LAYBACH le 8 Juin, elle va y mener un train de Reine.

1814 Elle accompagne son mari qui suit I'EMPEREUR à l'ile d'ELBE. Elle ne fréquentera que rarement Madame MERE et le princesse PAULINE. Durant le séjour, ils perdent leur plus jeune enfant.

Cela va la conduire à s'isoler encore plus, elle paraît peu à la cour, bien que son mari soit gouverneur du palais de PORTO-FERRAJO.

1815 près WATERLOO, eIIe pèse dans le choix de NAPOLEON de se rendre aux ANGLAIS en qui lie a une grande confiance.

Lorsqu'en rade de PLIMOUTH, eIIe apprend que la destination est SAINTHELENE, eIIe essaye de convaincre NAPOLEON de rendre la liberté à son mari. Devant son peu de succès, elle tente de se jeter à la mer par un hublot du bateau. Au général BERTRAND qui la retient, SAVARY qui l'apprécie peu crie « lâche-la mais lâche-la donc »

A SAINTE-HELENE les BERTRAND qui vivent dans une maison à part sont moins appréciés par l'Empereur que leurs autres compagnons.

Leur maison est très fréquentée notamment par les officiers ANGLAIS, ce qui donne de précieux renseignements à NAPOLEON, mais va les rendent suspect au gouverneur HUDSON LOWE.

Ce dernier interdit aux ANGLAIS de les fréquenter, même le médecin ne viendra qu'avec réticence et retard y compris lors d'accouchements.

1817 Nait Arthur qu'elle présente à l'Empereur comme le premier FRANCAIS entré à SAINTE-HELENE sans la permission du gouverneur.

1819 Elle repousse les avances de l'Empereur qui désormais lui bat froid. Consolation HUDSON LOWE lève en partie les interdictions de visites aux BERTRAND.

1820 C'est sa dernière fausse couche à SAINTE-HELENE.

1821 Sa première sortie est pour une visite à l'Empereur qui est déjà très affaiblit.

Après la mort de l'Empereur, il rentre en FRANCE. Le général qui avait été condamné à mort est amnistié. Ils vivent très discrètement.

La passion de BERTRAND pour l'Empereur ne diminuait que lorsqu'il fallait défendre sa femme.

1836 Lorsqu'elle meurt, BERTRAND a retrouvé les honneurs. Il est recteur de polytechnique, député de l'INDRE.

L‘opinion de FANY sur SAINTE-HELENE :

C'est un morceau de rocher chié par le diable au milieu de l'océan.

Le comte BERTRAND est enterré aux Invalides ou face à son prédécesseur le général DUROC, ils gardent l’entrée du tombeau de l'Empereur.

Référence

Sainte-Hélène terre d'exil, les compagnons de l'empereur GUY GODLEWSKI

Cahier de Sainte-Hélène Général BERTRAND