Davillier Jean Antoine Joseph Dit L'Ainé
Manufacturier Banquier Pair de France
Infos générales
Dates clés
Naissance :
11 Octobre 1754 - MONTPELLIER
Mort :
15 Janvier 1831 - PARIS
Situation
40ème Division 1re ligne chemin des ANGLAIS à gauche de la division
Décoration
Chevalier de la Légion d'Honneur
Biographie
Sa famille originaire de RILLE en TOURAINE est venue s'établir à MONTPELLIER.
Son Père Jean est négociant.
1797 Associé à son frère cadet Jean-Charles, il fonde la maison GROS DAVILLIER et compagnie qui fait du négoce et de la banque ; Ils ouvrent à PARIS leur banque rue des Jeuneurs.
1800 Il devient conseiller général de la SEINE, jusqu'en 1802 parmi les banquiers appelés à soutenir le gouvernement, il y a DAVILLIER qui s'engage Pour 600.000 francs.
Il entre à la banque de France où il signe le 17 Octobre son premier procès-verbal.
1802 Il fait partie de la commission chargée d'étudier les demandes et modalités de secours présentées par les industriels en difficultés.
1803 Il redevient conseiller général de la SEINE et le restera jusqu'en 1815 Il possède alors avec BIDERMAN un tissage à WESSERLING dans les VOSGES qui passe pour l'un des plus importants producteurs de toile de France.
1808 Il est l'un des actionnaires de l'entreprise des trois ponts qui doit construire à PARIS le pont des arts, le pont d'IENA, le pont d'AUSTERLITZ. Ils perçoivent une taxe sur la navigation fluviale et reçoivent en propriété les marais d'AIGUE-MORTE et de BEAUCAIRE.
1810 Au moment de la crise financière, c‘est le gouvernement qui leurs apporte son aide.
Il obtient de plus une licence pour faire commerce avec deux bateaux vers l'AMERIQUE.
1811 Avec son Beau-Frère FILLIETTAZ ils apportent leur aide a raison de 900.000 francs à la manufacture de GAILLON prés de DOURDAN qui était en difficultés.
1815 Il est nommé pair de FRANCE sous les cent-jours, il n'intervient jamais à la chambre.
A la deuxième Restauration, il est administrateur de la société Royale d'assurance.
Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.
1821 Il investit dans les VOSGES dans la recherche de charbon.
1822 Il est membre du conseil d'escompte de la banque de France et le restera jusqu'à sa mort.
A noter que la belle Madame DAVILLIER (même tombe) tient un salon littéraire très fréquenté. Les habitués sont tous des libéraux qui vont œuvrer pour la révolution de 1830.
Référence
Les régents et censeurs de la banque de FRANCE R. SZRAMKHEWICZ
Banquiers, négociants, manufacturiers Parisiens du Directoire à l'Empire L. BERGERON