Brezin Michel

Biographie

Fils d'un ouvrier serrurier à la Monnaie de Paris.

1770 (vers 1770) son père le fait entrer dans le même atelier que lui. Il ne suit aucune étude.

1776 Il quitte Paris pour Bordeaux où il est accueilli par un oncle. Il entre à la Monnaie de Bordeaux. Il se perfectionne et reçoit un début d'instruction de son entourage.

1781/82 Son père lui demande de revenir à Paris pour lui succéder. Il revient prendre le poste de son père. Esprit créateur, il améliore les machines et en invente de nouvelles.

1790/91 Il s'installe à son compte et créé une fonderie de cuivre Quai des Augustins.

Il est chargé de fondre les plaques de cuivre destinées à la frappe de la menue monnaie, les ateliers de monnayage du Gouvernement ne suffisant pas.

Il fait pour un million de pièces d’un centime.

Les moyens venant, il crée une fonderie de bronze à l'Arsenal, pour la fabrication des canons, selon une technique qui lui est personnelle. Il fut directeur de la fonderie jusqu'en 1814 ; il démissionne lors du départ de l'Empereur.

1815 Il reprend son poste lors des CENT-JOURS mais le quitte lorsque NAPOLEON quitte la France.

Durant l'Empire il exploitait également des hauts-fourneaux en Normandie.

Il se retire à Garches dans sa propriété du "Petit Etang".

1828 A sa mort, le 21 Janvier, il lègue par testament 5 millions de francs Germina (un ouvrier gagne environ 3 francs par jour) à l'Administration des Hospices, à charge pour Elle, de créer, sur sa propriété, un hospice de la Reconnaissance de 240 lits destinés aux ouvriers métallurgistes âgés.

C'est aujourd'hui, à Garches, l‘Hospice BREZIN autour duquel s'est développé l'Hôpital Raymond POINCARE.

Référence

Dictionnaire BIOGRAPHIE FRANCAISE d'AMAT

Dictionnaire de BIOGRAPHIE et d'HISTOIRE DEZOBRY et BACHELET