Bourgevin De Vialart Comte De Saint-morys

Biographie

Son Père est conseiller au parlement de PARIS.

Il reçoit une éducation et une instruction soignées très surveillées par son Père.

1790 Son Père émigre, il le suit et se fixe à COBLENCE.

1791 Le 21 Novembre, il épouse à COBLENCE, Marie Anne de VALICOURT, c'est la nièce de CALONNE.

Il entre dans l'armée des Princes, légion MIRABEAU. II est aide de camp du Prince de BROGLIE.

Après le licenciement de l'armée, il voyage en SUEDE et en RUSSIE, il y étudie les arts, l'histoire naturelle.

1802 Il fait publier à LONDRES, l'histoire de ses voyages, sous le titre « Voyages pittoresques en SCANDINAVIE »

1803 Il rentre en France.

1804 Compromis dans le complot CADOUDAL, iI est emprisonné à la FORCE. A sa libération, il est assigné à résidence à HOUDMNVILLE près de BEAUVAIS, ou il est très surveillé.

Il semble sous l'Empire avoir été prés de beaucoup d'intrigues, il restera toujours lié avec frères POLIGNAC.

1806 fait éditer « Description d'un monument romain trouvé à PARIS rue VIVIENNE »

1808 Il commence une série de publications, C'est d’abord « Impressions anonymes »

1809 « Tableau littéraire de la FRANCE au XVIII siècle »

1810 « Mémoire sur les moyens de rende utiles les friches et côtes incultes en les plantant »

1814 A l'aube de la Restauration, il écrit « Réflexion d'un sujet de LOUIS XVIII, fonctionnaire dans le département de SEINE et OISE »

Il pense que tous les sujets de sa Majesté sans en excepter le Senat, le Corps Législatif et le gouvernement provisoire devaient reconnaître les droits héréditaires à la couronne de FRANCE, et que sous le rapport des mots 'vœux et adhésions' qui expriment non un devoir, mais l'exercice d'un droit, sont impropres et insuffisants.

Il devient sous-lieutenant des gardes du corps compagnie de NOAILLES, avec rang de maréchal de camp.

1815 Ecrit « Aperçu sur la politique de l'EUROPE et sur l'administration intérieure de la FRANCE »

Lors des cent-jours il suit le Roi à GAND.II commande la retraite des gardes du corps avec autorité.

Au retour en FRANCE, il est l'un des premiers officiers Royalistes à entrer dans PARIS. C'est lui qui le 8 Juillet fait monter le drapeau blanc sur les TUILERIES.

1816 A la dissolution de la chambre le 5 Septembre, au collège électoral de BEAUVAIS, il veut voter pour Monsieur de KERGOLAY que le gouvernement veut écarter. Le Prince de POIX son supérieur le menace de destitution s'il ne vote pas pour le candidat du gouvernement.

1817 Fait publier « Proposition d’une mesure pour dégrever la dette publique et diminuer les impôts »

Il est devenu maire d'HOUDAINVILLE.

Il entre en conflit violent avec un colonel en demi-solde, le colonel BARBIER-DUFAY. Celui-ci a acheté en biens nationaux la moitié du domaine de SAINT-MORYS, iI a rasé le château familial, le reste du domaine étant resté à la Mère du comte de SAINT-MORYS. BARBIER bien que sous surveillance de la police, écrit des lettres 'pleines d'outrages' le ton monte entre les deux adversaires, l’affaire se termine par un duel le 21 Juillet, duel ou SAINT-MORYS est tué.

Sa veuve va tenter en vain plusieurs procès contre le colonel BARBIER-DUFAY qu'elle juge l’assassin de son mari. Elle ne réussit qu'à se faire condamner à 50 francs d'amende pour calomnie vis a. vis du colonel, plus les frais de procès.

Référence

Biographie universelle MICHAUD

Dictionnaire du XIX siècle LAROUSSE

Biographie des contemporains ARNAULD